Yann

D’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours aimé ça. Longtemps ça a été mon seul moyen de locomotion mais je ne l’ai pas abandonné pour autant lorsque j’ai eu mon permis de conduire.
Marcher est le meilleur moyen d’aller d’un point À à un point B. C’est le plus écologique de tous et ça permet aussi de se vider l’esprit ou, au contraire, d’enclencher une réflexion profonde. C’est en marchant que j’ai solutionné nombre de mes interrogations ou problèmes et ça reste de loin mon mode de déplacement préféré. Même sous la pluie !

#1jour1kif
@1jour1kif

C'est un point commun que je partage avec ma mère et c'est d'ailleurs assez drôle de nous voir œuvrer de conserve à décortiquer tout ce qui passe à portée de main, particulièrement au moment de Noël.
S'il y a bien une chose à laquelle je résiste difficilement, ce sont bien les fruits secs ! Et si je devais donner le quinté gagnant j'aurais du mal à les départager, même si la pistache et la noisette seraient forcément en tête (dans cet ordre), talonnées de près par l'amande, la cacahuète et la noix.
Alors autant te dire que lorsque vient le moment de choisir un dessert ou une pâtisserie, je ne tergiverse pas longtemps si la pistache est au menu !

#1jour1kif
@1jour1kif

Un kif qui se révèle à chaque fois que je croise un rosier en fleur : respirer le parfum des roses. C’est purement instinctif, animal, ça ne s’explique pas…

#1jour1kif
@1jour1kif

Le virus m’a pris récemment lorsque j’ai eu subitement envie d’offrir à chacun de mes parents leur arbre généalogique.
Je me suis toujours intéressé à l’histoire familiale, mais les choses étaient déséquilibrées : du côté paternel, les informations étaient pauvres là où, côté maternel on n’en manquait pas. Heureusement, internet permet de fouiller les registres des archives de fond en comble (ou presque) sans avoir à partir à l’autre bout de la France. Et les sites de généalogie permettent de piocher des infos manquantes dans les arbres des autres chercheurs, ce qui fait gagner un temps précieux (ou met sur une fausse piste…).

Et c’est ainsi, par exemple, que j’ai découvert, à la surprise générale puisque personne ne le savait, que 2 de mes arrières-arrières grands-parents, né dans le même village des Hautes-Alpes, se sont mariés à… San Francisco en 1874 (et sont vraisemblablement rentrés dans leur village peu de temps après).

Bref, la #genealogie c’est un vrai kif.

#1jour1kif
@1jour1kif

C'est le métier pour lequel j'ai été formé et pour lequel je suis titulaire de trois cartes professionnelles (petite fierté personnelle) qui ont, depuis, été fusionnées en une seule.

C'est pour faire ce métier que je suis venu poursuivre mes études à Lyon, où je suis finalement resté.

À l'issue de mes études, j'ai dû faire mon service national (je suis de la dernière génération), ce qui ne m'a pas permis de me lancer tout de suite. Plus tard, ayant décroché un premier emploi, j'ai pris goût au salaire régulier et la sécurité de l'emploi l'a emporté sur la précarité du métier de guide.

Prendre en charge un groupe, lui faire découvrir un quartier, lui transmettre des informations pertinentes, amusantes, sans l'inonder de détails en espérant qu'il en gardera quelque chose, au moins le souvenir d'avoir passé un bon moment... c'est ça, le métier de guide et c'est ce que j'ai toujours aimé faire, même si ce n'est pas toujours évident.

Et justement, c'est parce que j'ai toujours eu un emploi principal que j'ai pu me lancer dans les visites, à mon rythme, comme je l'entendais, avec la liberté de ne pas accepter une prestation parce qu'elle n'est pas vitale pour finir le mois.

Il y a quelques années, j'ai arrêté, las du métier et surtout des confrères (majoritairement des consœurs à vrai dire) souvent prêt à mettre des bâtons dans les roues à ce qu'ils voient comme une concurrence.

L'année dernière, répondant à la demande d'un pote de pote, je me suis remis en selle. Ai révisé vite faits mes connaissances. Ai ressenti ce trac si particulier que ce métier partage, dans une moindre mesure, avec ceux qui montent sur une scène. Et tout est revenu. Instantanément. Cela faisait 8 ans que je n'avais pas fait de visite et pourtant, tout était limpide, tout m'est revenu d'un coup, j'ai même pu ajouter des anecdotes au fil de l'eau parce qu'on ne cesse jamais d'apprendre et la visite initialement prévue pour durer 2 heures en a duré 3...

À la fin, épuisé, sans voix, la seule chose qui m'est venue alors à l'esprit fut "putain, qu'est-ce que je peux kiffer ça !".

[Rare photo de moi en pleine visite, nous sommes en 1999, j'ai alors 23 ans et c'est la veille de l'oral de mon diplôme]

#1jour1kif
@1jour1kif

C’est un kif un peu particulier, quelque chose que je ne sais pas expliquer mais j’ai une certaine fascination pour… les mouettes. Enfin, les goélands plutôt, même si, sur le plan biologique, le goéland est juste une grosse mouette [https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Goéland]

Quelque chose dans le regard, l’attitude, le (supposé) sale caractère m’attire sans doute et ils sont le sujet d’une quantité phénoménale de photos prises un peu partout en Europe.

#1jour1kif
@1jour1kif

Petit, ce fut une passion qui a commencé sans doute très tôt sans que je me souvienne précisément quand. Il faut dire que c'est un sujet qui intéressait ma grand-mère (avec qui je passais beaucoup de temps alors) alors forcément, c'était encourageant. Mes parents l'ayant compris, j'ai assez vite reçu nombre de livres qui me permettaient d'assouvir mon goût pour cette discipline.
C'est ainsi que je suis arrivé au collège avec déjà plein de connaissances en la matière et des travaux que j'avais réalisés moi-même (comme reconstituer l'arbre généalogique des rois de France en partant de ceux que je connaissais... je devais avoir 10 ans, je m'en souviens comme si c'était hier, et encore aujourd'hui je suis capable de les réciter de tête et dans l'ordre à partir de Charles VII) et je me souviens d'avoir globalement adoré les cours d'histoire. À la maison, j'avais dans ma chambre les 12 volumes d'Histoire de la France et des Français d'André Castelot et Alain Decaux que je parcourais incessament avec envie et curiosité.
C'est donc tout naturellement que j'ai choisi l'histoire pour mes premières études mais je n'étais pas prêt pour l'enseignement universitaire et j'ai dû changer d'option au bout de deux échecs. Néanmoins, j'ai gardé l'histoire en ligne de vie en choisissant de devenir guide-conférencier. Et même si ce n'est pas le métier que j'exerce aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir épousé quelqu'un qui est tout aussi féru d'histoire que moi mais dont l'intérêt porte sur des périodes différentes de celles qui ont ma préférence (Antiquité -égyptienne, grecque, gallo-romaine-, Moyen-Âge et XIXe) et ce qui fait de nous un binôme redoutable au Trivial Pursuit.
Encore aujourd'hui, je n'adore rien moins que d'apprendre de nouveaux faits, revenir sur des connaissances, les enrichir, les polir, les mettre à jour au gré des découvertes et des travaux des spécialistes. Bien sûr, je regarde la plupart des émissions et des documentaires historiques à deux conditions : que le propos soit fiable (ce qui n'est pas toujours le cas) et que le sujet m'intéresse.

Exceptionnellement, pas d'illustration aujourd'hui, c'est trop difficile d'en choisir une !

#1jour1kif
@1jour1kif

J’ai toujours adoré les chiens, même si je n’en ai pas eus quand j’étais enfant. Lorsque la décision d’adopter a été prise, j’étais loin d’imaginer que je tomberais autant en amour avec ces quadrupèdes facétieux, drôles, intelligents et tellement aimants. Impossible pour moi d’imaginer ma vie sans eux (quand bien même je sais qu’ils ne sont pas éternels).
Aujourd’hui j’ai la chance de vivre avec Gunther le bouledogue français et Lucien le beagle et je ne changerais pour rien au monde.

#1jour1kif
#mastodogs #dogsofmastodon
@1jour1kif

Pendant longtemps, je ne pouvais pas concevoir mes vacances sans elle. Enfant, elle était souvent au programme des vacances familiales, à quelques exceptions près, et j’y allais régulièrement quand je visitais ma tata Simone. Mes premières vacances en solo sans les parents (avec la famille d’un pote de Terminale) l’ont évidemment mise au premier plan.
Plus tard, avec mes amoureux successifs, elle est restée au programme même si tous ne goûtaient pas ses plaisirs comme moi.
Aujourd’hui mon amour pour elle est loin d’être émoussé et il est naturel que j’y pose mes fesses au moins une fois dans l’année. De sable ou de galets, en bord de mer, d’océan, de lac ou de rivière, plus ou moins vêtu, voire pas du tout, j’y ai passé de nombreuses heures à rêvasser, papoter, draguer, voire même plus…

La plage a cet effet sur moi de m’apaiser, comme si j’y laissais tout ce qui me pèse le temps d’une molle flânerie.
Cette année, je m’y suis promené en hiver à Cannes et il est prévu que je la retrouve à Stockholm, Göteborg et quelque part en Méditerranée cet été…

J’ai hâte !

#1jour1kif
@1jour1kif

#1jour1kif

Je ne sais pas depuis combien de temps je porte la barbe. De mémoire, j’ai porté le bouc à l’époque où c’était à la mode (milieu des années 1990 / début des années 2000) et assez vite, j’ai opté pour la barbe, d’abord très courte, puis plus longue voire très longue à l’automne dernier… j’ai donc sans doute vécu plus longtemps avec barbe que sans et il est absolument inconcevable qu’il en soit autrement.

Et lorsque je visite un musée ou que je me balade, j’alimente ma collection personnelle d’hommes barbus. Je ne vais pas jusqu’à photographier des inconnus (n’exagérons rien), mais la moindre sculpture ou peinture qui présente un minimum de pilosité faciale est prise en photo. C’est mon toc à moi ☺️

@1jour1kif
#beardedmen #bearded

#1jour1kif

C’est un pays qui me fascinait ado. Je me souviens avoir dévoré tout ce que la bibliothèque municipale pouvait me fournir à son sujet. Peut-être me suis-je un tant soit peu identifié à celui qui est depuis devenu Kronprins (notre différence d’âge est minime) ?
Plus tard, jeune étudiant, j’ai failli choisir la langue de ce pays en option de mon DEUG d’histoire (mais j’ai finalement pris l’anglais, pour le coup je le regrette aujourd’hui). Et après avoir traversé une période difficile, j’ai envisagé un temps de partir là-bas… tout plaquer pour tenter ma chance dans ce pays du froid. Sans doute mes parents s’y seraient opposés (même s’ils ne se sont jamais opposés à rien me concernant) mais c’était une idée en l’air, comme tant d’autres…
Et puis j’ai détourné le regard, m’intéressant plus aux pays méditerranéens qu’à celui-ci jusqu’à ce jour de 2017 où je suis descendu de l’avion pour fouler - enfin - le pays des Vikings, des fjords et des aurores boréales.
Je ne sais plus comment c’est arrivé dans la conversation mais, alors que ça faisait déjà plus de 10 ans que nous étions ensemble mon mari et moi, nous nous sommes découvert un amour commun pour ce pays. C’est là que j’ai décidé de lui offrir le voyage pour ses 40 ans.
Depuis ce premier séjour à Oslo, nous y sommes retournés plusieurs fois, envisageant même de nous y installer (mais le Covid et la vie elle-même en ont décidé autrement).
La Norvège et moi c’est une histoire d’amour qui ne s’explique pas (mais à quoi bon chercher à tout prix à tout expliquer ?).

@1jour1kif
#norvege #norge #norway

#1jour1kif

À l’instar de l’ami @marcvell, le kif du jour est consacré à une fameuse chanteuse rousse 😉

Je ne me souviens pas du moment précis où je l’ai découverte, mais je crois me souvenir que le 1er 45 tours que j’ai acheté d’elle (on ne parlait pas d’EP à l’époque) est Pourvu qu’elles soient douces. C’est assez ironique de penser que le tout jeune ado que j’étais à l’époque ignorait tout de son homosexualité mais étais fan d’une chanson dédiée à certains plaisirs que je ne découvris que bien plus tard…

Dans la foulée, je me suis acheté l’album (pour lequel j’ai même piqué de l’argent à mon père ! 😅) dont j’ai usé la cassette dans mon Walkman.
Je l’ai retrouvée avec l’album Anamorphosée qui m’a accompagné dans mes premières années d’étudiant, un peu perdu à la fac, dans la (pas si grande) ville, dans la vie tout court en fait… Ces années n’ont pas été faciles (mais c’est un autre sujet).

C’est lorsque j’ai rencontré celui qui deviendra mon mari, il y a 20 ans, que j’ai de nouveau croisé la route de Mylèèène puisqu’il fait partie de ses fans absolus. Il m’a permis de la redécouvrir, de mieux la comprendre aussi, au-delà des caricatures faciles et depuis, chacun de ses albums est dans ma playlist. Difficile de dire lequel est mon préféré tant il y en a mais certains morceaux, dont Bleu noir, m’ont longtemps accompagné.

@1jour1kif
#MyleneFarmer