C’est un pays qui me fascinait ado. Je me souviens avoir dévoré tout ce que la bibliothèque municipale pouvait me fournir à son sujet. Peut-être me suis-je un tant soit peu identifié à celui qui est depuis devenu Kronprins (notre différence d’âge est minime) ?
Plus tard, jeune étudiant, j’ai failli choisir la langue de ce pays en option de mon DEUG d’histoire (mais j’ai finalement pris l’anglais, pour le coup je le regrette aujourd’hui). Et après avoir traversé une période difficile, j’ai envisagé un temps de partir là-bas… tout plaquer pour tenter ma chance dans ce pays du froid. Sans doute mes parents s’y seraient opposés (même s’ils ne se sont jamais opposés à rien me concernant) mais c’était une idée en l’air, comme tant d’autres…
Et puis j’ai détourné le regard, m’intéressant plus aux pays méditerranéens qu’à celui-ci jusqu’à ce jour de 2017 où je suis descendu de l’avion pour fouler - enfin - le pays des Vikings, des fjords et des aurores boréales.
Je ne sais plus comment c’est arrivé dans la conversation mais, alors que ça faisait déjà plus de 10 ans que nous étions ensemble mon mari et moi, nous nous sommes découvert un amour commun pour ce pays. C’est là que j’ai décidé de lui offrir le voyage pour ses 40 ans.
Depuis ce premier séjour à Oslo, nous y sommes retournés plusieurs fois, envisageant même de nous y installer (mais le Covid et la vie elle-même en ont décidé autrement).
La Norvège et moi c’est une histoire d’amour qui ne s’explique pas (mais à quoi bon chercher à tout prix à tout expliquer ?).
